L’enseignement secondaire luxembourgeois, établi en grande partie en 1968, souhaite s’adapter grâce à une réforme.
Cette réforme a pour but de mieux préparer les jeunes aux études supérieures et à la vie professionnelle.
Une proposition de loi a été publiée le 5 décembre 2011. Dans ce contexte, le Gouvernement s’engage à discuter l’ensemble des mesures proposées avec les enseignants, les élèves, les représentants des parents, les institutions et les associations représentatives du pays.
Ce n’est qu’une fois ces consultations effectuées, qu’un avant-projet de loi sera finalisé. Il sera ensuite soumis au Conseil de gouvernement et déposé à la Chambre des députés.
Grandes mesures proposées
Les mesures clés évoquées dans ce texte sont, entre autre, l’introduction des socles de compétences (savoirs, savoir-faire et attitudes) qui doivent être acquis par les lycéens, que cela soit dans l’enseignement général (6e, 5e et 4e) ou dans l’enseignement technique (6e, 5e).
En ce qui concerne les classes d’enseignement supérieur, la spécialisation doit se faire progressivement, et être plus flexible, notamment pour le choix de certaines disciplines ou pour le niveau des cours de langue.
Cela se concrétise ainsi :
- à la fin de la 4e, l’élève aura la possibilité de suivre, soit, un cours d’approfondissement en français, soit en mathématique, éventuellement les deux
- en 3e, l’élève devra choisir entre deux dominantes
Les enseignements secondaires général (ESG) et technique (EST) seraient organisés en deux grandes dominantes :
- ESG : « lettres, arts et sciences humaines » et « sciences économiques et sciences naturelles »
- EST : « commerce et communication » et « sciences et technologies »
Plus le cursus avancera, plus l’élève aura de leçons consacrés à la dominante initialement choisie.
La question du redoublement : tout cas de redoublement doit être autorisé par le conseil de classe et fera l’objet d’une prise en charge accrue de l’élève redoublant. Pour que l’élève (et sa famille) assume sa (leur) part de responsabilité, un contrat sera signé par l’élève et ses parents.
Autonomie des établissements
Pour réaliser son projet, le ministère propose à chaque établissement de créer son propre programme, en toute autonomie. Cela comprend :
- le profil du lycée, qui décrit lui-même ses particularités
- le plan de développement scolaire, qui doit s’établir sur 3 ans et qui est décidé par le lycée qui fixe des objectifs de qualité scolaire
- la cellule de développement scolaire, chaque lycée doit posséder une équipe chargée de coordonner le plan de développement scolaire
Pour consulter la proposition de texte pour un futur projet de loi sur les lycées cliquez ici.
Le 5 décembre 2011, a été publiée une proposition de loi concernant une réforme de l’enseignement secondaire luxembourgeois. Cette réforme a pour but de mieux préparer les élèves du secondaire aux études supérieures et à la vie professionnelle.