Pour la sixième réunion du Comité Directeur de LELA, l’association qui regroupe actuellement les villes d’Arlon, Esch-sur-Alzette, Luxembourg et Longwy, il était question d’intégrer les villes de Metz et de Thionville au développement des régions transfrontalières du réseau.
Le but de LELA est de proumouvoir une approche commune entre ces villes pour mener ensemble des actions concrètes dans le cadre transfrontalier en matière économique, culturel ou touristique.
Un concept général du réseau LELA incluerait donc Metz et Thionville qui porterait essentiellement sur la mobilité, le haut débit et le développement urbain. Un changement du nom de l’association est prévue.
Actuellement 130.000 frontaliers travaillent au Grand-Duché, dont 100.000 sont Français ou Belges. 45 % d’entre eux résident dans les secteurs de Longwy-Villerupt, Thionville Cattenom, Metz métropole et Arlon.
Dans l’hypothèse de croissance annuelle luxembourgeoise de 4% jusqu’en 2020, il est devenu important d’aborder les questions de mobilité à deux échelles :
- l’accessibilité des villes du réseau aux grandes infrastructures européennes
- celle de ville à ville au sein du même réseau.
Il sera question d’aborder ces thématiques en terme de mobilité ferroviaire et routière, sur les lignes grande vitesse également. En ce qui concerne le réseau routier européen, il est question de mettre l’A31 à trois voies entre Thionville et Luxembourg, réaliser l’A32 ainsi que le contournement ouest de Thionville.
Quant au développement urbain, environ 13.000 logements sont en projet à Luxembourg, dont 1.000 à Thionville et 6.000 à Metz.
LELA compterait 1.200.000 habitants et les bourgmestres des six communes sont conscients de l’importance de résoudre les problèmes ensemble et construire collectivement autour de cette croissance.