Economie & emploi

Luxembourg : CovidCheck obligatoire en entreprise pour sortir de la spirale du covid-19

Le gouvernement luxembourgeois a durci le ton le 29 novembre 2021, pour tenter d’enrayer l’épidémie de covid-19, et d’inciter à la vaccination. Les salariés feront face, dès le 15 janvier 2022, et jusqu’au 28 février (au moins), à une mesure stricte (dite « 3G ») : le CovidCheck devient obligatoire en entreprise pour pouvoir travailler.

Toute personne travaillant sur le territoire du Grand-Duché du Luxembourg, salarié, indépendant ou fonctionnaire, devra ainsi prouver qu’elle est vaccinée, immunisée ou testée négative pour pouvoir se rendre sur son lieu de travail.

La mesure concerne environ 15% de la population active résidant au Grand-Duché, qui n’est pas encore vaccinée, selon l’estimation du gouvernement. Mais elle concerne également les frontaliers.

« C’est le dernier essai pour éviter un nouveau confinement, voire une obligation vaccinale. »

Dan Kersch, Ministre du Travail, le 03/12/2021

La personne qui ne sera pas vaccinée ou guérie du Covid devra faire un test rapide antigénique certifié tous les jours, ou fournir à son employeur un test PCR valable 48 heures.

Le test doit être fait en dehors des horaires de travail, et son coût est à la charge de l’employé, sauf accord avec la délégation du personnel pour une prise en charge par l’employeur, ou s’il entre en phase de vaccination (auquel cas l’Etat prendra à sa charge le coût des tests rapides).

Le salarié qui ne sera pas en mesure de présenter de CovidCheck ne pourra pas travailler. Il devra dans ce cas prendre un congé avec l’accord de l’employeur, ou opter pour un congé sans solde au cours duquel il ne sera pas rémunéré si l’employeur lui refuse ce congé.

A noter que cette situation ne constitue en aucun cas un motif de licenciement ou de révocation, et que l’employé au chômage forcé et non-rémunéré conserve néanmoins son affiliation à la sécurité sociale.

Une « pétition contre l’obligation de présenter le CovidCheck dans les institutions publiques (les hôpitaux, les écoles, etc.) et les entreprises privées » a rassemblé plus de 6.000 signatures en ligne. En franchissant le cap des 4.500 signatures, celle-ci permettra aux arguments des signataires d’être entendus lors d’un débat public à la Chambre des députés.

On notera que toute personne ayant fait sa première injection avant le 15 décembre pourra obtenir la seconde vers le 15 janvier, date d’entrée en vigueur de cette nouvelle mesure.

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