Un an après la collision mortelle entre un TER et un train de marchandises à Dudelange, l’Administration des Enquêtes Techniques (AET) a publié un rapport. Le document confirme une défaillance technique et une erreur humaine.
Au moment de la catastrophe le 14 février 2017, le TER ne transportait aucun voyageur mais l’accident a fait une victime, le conducteur luxembourgeois du train TER. La contrôleuse a été blessée, tout comme le conducteur français du train de marchandises.
Le rapport complet est à lire ici.
Les CFL ont tenu à communiquer sur les conclusions de ce rapport (à lire ci-dessous).
« Ce 19 février 2018 l’AET a publié un rapport d’étape. Ce rapport identifie, à ce stade de l’enquête, deux facteurs majeurs ayant mené à la collision. Le premier est lié au facteur humain par le fait que le conducteur n’a pas respecté le premier signal (signal avancé) lui imposant de réduire la vitesse et n’a réagi que tardivement au second signal lui imposant un arrêt (signal principal).
Le deuxième est de nature technique et se situe au niveau du système de l’aide à la conduite Memor II+. Le rapport d’étape de l’AET a pris note des mesures complémentaires de prudence, concernant des aspects humains et techniques, déjà mises en œuvre par le gestionnaire d’infrastructure, les entreprises ferroviaires et l’Administration des Chemins de Fer (ACF) et n’adressent pas aux CFL de recommandations supplémentaires.
Depuis 2014, les CFL ont équipé l’infrastructure ferroviaire du système de sécurité ETCS. L’installation de ce système à bord du matériel ferroviaire voyageurs est terminée depuis fin 2017. Tous les trains voyageurs des CFL, y compris ceux de et vers la France, circulent aujourd’hui en ETCS. L’adaptation du matériel fret est en cours et selon les prévisions elle sera finalisée lors du second semestre de l’année prochaine.
L’enquête judiciaire et l’enquête de l’Administration des Enquêtes Techniques (AET) sont toujours en cours. Toutes les parties restent dès lors soumises au secret de l’instruction. »