Le vendredi 15 juillet 2011, le gouvernement luxembourgeois, en accord avec les syndicats, a décidé de supprimer la contribution de crise, à partir du 1er janvier 2012.
La contribution de crise est un impôt qui entre dans le cadre d’une politique d’austérité, suite à la crise financière. Cet impôt est prélevé à la source, c’est-à-dire directement du salaire ou de la pension versée.
La déduction est de 0,8% sur la base des revenus. Cet impôt n’est pas déductible fiscalement, au même titre que l’impôt sur le revenu.
La mise en application de l’impôt de crise devait se faire sur 2011 et 2012 uniquement, mais étant donné la bonne situation des finances publiques, François Biltgen, ministre de la Fonction Publique, et Octavie Modert, ministre de la Réforme Administrative, ont décidé de l‘abolir pour la fin de cette année 2011.
L’accord s’est fait au cours des discussions sur la réforme des fonctionnaires, dans un souci d’égalité entre salariés de la fonction publique et salariés du secteur privé.
La contribution de crise aurait rapporté, d’après Luc Frieden, ministre des Finances, 29,7 millions d’euros.
A partir du 1er janvier 2012, les salariés du Grand-Duché n’auront plus à verser la contribution de crise, au taux de 0,8%, sur la base de leur salaire mensuel.